Qu’est-ce que la méditation pleine conscience ?

Pendant la crise sanitaire et le COVID-19, j’ai été marqué par l’émergence massive chez mes patients, d’angoisses et de projections catastrophiques sur l’avenir : « on ne va jamais s’en sortir », « j’ai toujours peur d’être contaminé et de contaminer les autres », « j’ai du mal à sortir de chez moi », « je regarde les infos toute la journée », « j’ai peur pour mes enfants », « j’ai peur que mamie meurt » etc.

Le pilote automatique des angoisses de chacun avait pris les commandes, et j’avais plus de mal que d’habitude à accompagner mes patients car je sentais bien que j’étais également prise dans ce genre de ruminations, faisant également partie de notre société nouvellement « malade » et « contaminée ».

J’ai commencé alors à pratiquer la méditation pleine conscience et j’ai souhaité me former pour l’appliquer dans le champ des psychothérapies que je propose.

J’ai vécu et vu les bienfaits de cette pratique, particulièrement encrée dans une démarche psycho-corporelle…C’est ce point précis qui manquait à ma pratique, le lien fondamental entre le corps, le coeur et le psychisme.

La méditation pleine conscience (Mindfulness en anglais) est la conscience qui se manifeste lorsque l’on porte attention intentionnellement et de manière non jugeante sur l’expérience du moment présent. La Pleine Conscience s’entraîne par la méditation formelle et des pratiques informelles

Entraîner son attention permet de vivre pleinement, afin d’être plus présent et plus conscient de ce qui se passe à l’intérieur de soi. La pratique de la Pleine Conscience permet de contacter nos ressources internes, notre capacité de résilience au stress, notre clarté d’esprit, notre calme intérieur, notre liberté par rapport aux schémas réactifs habituels, notre bienveillance. C’est la relation que nous entretenons avec nous-mêmes, aux autres et au monde qui progressivement peut changer et s’apaiser, en voyant et en comprenant plus clairement ce qui est à l’origine de notre stress et de nos insatisfactions.

Comme le reprend Christophe André, la méditation favorise un meilleur contrôle des informations douloureuses, physiques ou psychiques, non en les réprimant mais en limitant l’embrasement cérébral qui peut leur être associé (le cerveau méditant traite les émotions douloureuses sans « s’affoler »). Ces effets sont validés par neuro-imagerie et en neurobiologie !

En séance, comment ça se passe alors?

Pour vous donner plus de précision, je suis formée à la méditation pleine conscience et plus particulièrement au programme MBPM (Mindfulness Based Pain Managment) créé par Vidyamala BURCH (photo).

Cette approche est particulièrement efficace dans la prise en charge des DOULEURS CHRONIQUES et des MALADIES GRAVES.

Nous travaillons ensemble sur plusieurs points :

  • La conscience et La respiration (quelles sont vos habitudes respiratoires ?)
  • les mouvements en pleine conscience (nous explorons l’importance de maintenir notre corps dans de bonnes conditions physiques en arrêtant le cycle de négligence, afin d’arrêter un cycle de négligence, de douleur et de fatigue)
  • La conscience de la vie quotidienne(en amenant de l’attention dans notre quotidien, nous apprenons à nous décaler d’une habitude très ernergivore qui consiste à en faire beaucoup trop les jours ou tout va bien et de s’effondrer les autres jours.
  • La méditation : des méditations adaptées qui conduisent à une prise de conscience et à la compassion de nous même et des personnes qui nous entourent. Vous retrouverez par exemple, le Scan corporel adapté à la douleur, l’ancrage respiratoire, des méditations sur l’acceptation et autocompassion, la richesse du plaisir, l’ouverture du cœur, la connexion aux autres et à soi-même.

La méditation pleine conscience est une démarche pleinement active, dynamique, une démarche globale de curiosité....Que je vous invite à expérimenter dans mon cabinet de psychologie.

Les indications

  • Gestion du stress, de l’anxiété chronique, de l’insomnie
  • Gestion de l’impulsion (accès de colère, crises de boulimie)
  • Gestion de la douleur chronique
  • Gestion de la détresse face à la maladie chronique
  • Prévention de la rechute dépressive
  • Les addictions

Les contre-indications

  • dépression en phase aigue
  • Troubles de l’attention
  • Attaques de paniques récurrentes
  • Troubles bipolaires non stabilisés
  • Troubles psychotiques (hallucinations, délires)
  • Etats dissociatifs ou psychologiques aigus (abus physiques, émotionnels ou sexuels)

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